Terre du soleil ardent Et l'Alhambra de nuit Mirage étonnant. .. Car les splendeurs qui nous ont attirés jusqu'ici Ne dégagent pas les mille et un parfums enivrants Venus d'un autre âge, d'une lointaine Arabie Les jardins et palais voulus par les Conquérants Comme un reflet du ciel, un terrestre paradis, Ne baignent pas dans des senteurs exotiques, exaltants Ils respirent simplement la vie Et son cycle permanent L'odeur d'humus, de feuillage rafraîchi Par une subite pluie. Maria Busnot - Paris, décembre 1993 |
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